Le printemps aux pouvoirs enchantés ressuscite toutes les créatures végétales et animales du jardin.

A la fois discret et provocant, il adoucit l’atmosphère, promettant tout doucement de nouvelles naissances, colorées et odorantes à souhait. Toujours sur ses gardes face à d’éventuels retours des rudesses de l’hiver, il s’installe tout doucement. Tout doucement, il réveille les pousses, bulbes et bourgeons restés abrités sous les douces couvertures de paille et de feuilles. Les insectes et petits animaux sont réveillés eux aussi, à la recherche d’offrandes que le printemps et son hôte la nature voudront bien leur donner.

Le jardinier est à l’affût des premiers signes qui lui diront que les parenthèses de l’hiver sont bel et bien fermées et qu'il va pouvoir ôter gants et bonnet mais également retrousser ses manches afin de faire honneur à la douce saison qui lui annonce un agréable labeur.

Défiant l’arrogance de l’hiver et le vide imposé par celui-ci, il s’immisce dans les moindres recoins du jardin et lui redonne l’espoir d’une renaissance telle une nouvelle chance de voir revivre ses plus beaux atours, et de réveiller les sens du jardinier.

Il est arrivé, insolent, arrogant, prétentieux, sûr de lui.

Le voilà dans sa superbe glaciale.

Me faisant croire que mon jardin m’abandonne, m’oublie, me tourne le dos.

Rien ne pousse, rien ne bouge, juste la beauté de mon Eden figé dans la glace et la neige.

Il refroidit de son audace tous mes travaux et mes espoirs précédents.

Il ricane de mon impuissance à protéger mon jardin de ses agressions.

Ricane, ricane, entends-tu les pages de catalogues de pépinières que j’épluche au coin du feu ? Ou mes doigts qui courent sur mon clavier pour trouver les perles rares qui remplaceront tes ravages dévastateurs ?

Glace, refroidit, réchauffe pour mieux surprendre. Avec patience et craintes les plantes s’étaient préparées à ton arrivée.

Peu vont mourir, mais elles me laisseront des souvenirs d’espérances et cela, tu ne me le prendras.

Profite, profite de tes trois mois de vie car sans t’en rendre compte, le printemps et son optimisme balayeront tes velléités de saison sans cœur.

Passe, passe, pour que ta beauté polaire ne soit qu’un souvenir, et que le printemps décore de son enthousiasme tes dernières ardeurs.

C'est au tractopelle que l'emplacement de la future mare a été façonné...

L'eau s'est naturellement approprié l'espace, la terre en étant gorgée et les pluies abondantes aidant, le trou fut vite rempli.

Au mois de Mai suivant, les 1ers aménagements et 1ères plantes étaient installées.

Comme vous l'avez remarqué, il n'y a pas de bâche au fond de la mare. Comme cet été 2010 a été très sec, l'eau s'est complètement évaporée pendant les 2 mois d'été, et il ne restait qu'un fond de vase tout juste suffisant à la survie des nénuphars.

Les pluies de Septembre et de ce début d'Octobre font remonter le niveau de l'eau, à la grande joie des grenouilles...et autres créatures.

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Lorsque nos rosiers sont recouverts de pucerons, nous les pulvérisons d'un mélange d'eau et de savon (soit du savon noir soit du savon de marseille). Le mélange se dose à l'oeil nu, juste assez pour que cela mousse un peu mais pas trop!