Le jardin de La Ballue à Bazouges La Pérouse
Le dimanche 10 juin 2007 le temps moyen sur notre région nous donna l’envie de nous échapper de notre jardin.
Vu l’heure avancée dans la journée nous prenons la décision de partir pour Bazouges La Pérouse, au Château de la Ballue à une demi heure de route de chez nous.
N’allez pas visiter ce jardin dans l’espoir d’y voir des espèces ou des variétés de plantes rares vous seriez déçus.
Le seul but de cette visite, se perdre dans les successions végétales et topiaires créant des jeux d’ombres et de lumière, inspirées du XVIIe siècle que les propriétaires agrémentent d’une exposition de sculptures contemporaines judicieusement choisies et que vous pouvez acquérir.
Nous avons été accueillis par la sympathique propriétaire, qui avec passion nous a décrit l’historique du château de La Ballue et de son jardin.
Avec son autorisation nous vous proposons quelques photos prises au cours de notre promenade.
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La cour du château
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L’arrière du château Le jardin classique de François Hébert-Stevens
Souligne l’harmonie de l’architecture de la façade sud du château.
Parterre géométrique destiné à être vu de la demeure.
Nature disciplinée selon un ordre logique et mathématique, jeu géométrique d’allées, de triangles et de couronnes hexagonales, ponctué de boules de buis et de troènes dorés sur tige.
Le jardin s’inscrit dans le paysage.
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L’arrière du château avec à droite L’allée de glycines
Double colonne d’ifs taillés et alignés sur 50 mètres, enlacement en guirlande de 22 pieds de glycine, effet spectaculaire. Jeu d’ombres portées au sol.
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Vue intérieure de l’allée des Glycines
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Le jardin mouvementé
Jardin de topiaires de buis, d’ifs et de houx taillés en boules, en cubes, en cônes et en spirales
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Moutonnement accentué par les alchemilles dont les feuilles et les fleurs font penser à une mer légèrement agitée avec de l’écume.
Intensité lumineuse lors de la floraison.
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Un rideau de cyprès ferme le jardin.
Une arche découpe le ciel à l’horizontale.
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Le bosquet des senteurs
Pièce trilobée de verdure, alternance d’ogives et de triangles avec, au centre un bassin octogonal avec nénuphares odorants. Plantes odorantes en pot, jasmin grimpant, chèvrefeuille et buis.
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La rotule
Articulation qui relie les deux segments de la diagonale brisée, ouverture sur la perspective bordée de lauriers palmes
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Le bosquet de charmes avec vue
Après le passage sous une arche de cytises et de glycine blanche, découverte du bocage par une fenêtre découpée dans le rideau de charmes.
Le nom de ce bosquet s’inscrit dans la tradition des jeux de mot littéraires en vogue au XVIIe siècle et participe de la même démarche.
Il Évoque le roman Chambre avec vue adapté au cinéma par James Ivory et dont l’action se passe en Toscane dont le paysage est très voisin de celui que vous voyez ici, les haies de cyprès en plus.
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Le théâtre de verdure
Hémycicle en murs d’ifs festonnés, replantés en avril 1997. Fonction de vrai théâtre avec 4 portants latéraux, un fond de scène en verdure et une estrade en gazon.
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Une allée
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La cour et son portail d’entrée
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Nous avons fini notre visite dans la cour du château en retrouvant la maîtresse des lieux en plein nettoyage de ses rosiers.
Après une petite discussion de quelques minutes, nous avons quitté le superbe château et ses jardins en réglant notre droit d’entrée qui, dans la passion de la description et l’historique de ce jardin à notre arrivée, ne nous avait pas été demandé.
Delphine et Yves
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